Jean Anouilh (1910-1987)
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Jean Anouilh est un écrivain, dramaturge français né à Bordeaux le 23 juin 1910 et mort à Lausanne (Suisse) le 3 octobre 1987 .
Il a vécu son enfance dans un univers marqué par la musique puisque sa mère était professeure de piano. Son père était tailleur.
En 1923, à 13 ans, il rencontra, au Lycée Chaptal, Jean-Louis Barrault (qui deviendra aussi metteur en scène et comédien) avec qui il se lia d'amitié.
Très jeune, en 1928, il ressentit un choc très positif en assistant à la Comédie des Champs-Élysées à la représentation de Siegfried de Jean Giraudoux. Ce fut comme une révélation pour lui et le théâtre devint sa passion.
Avant de se consacrer au théâtre il entama des études de droit, qu'il ne termina pas, et travailla dans une maison de publicité.
Il devint assez rapidement le secrétaire de Louis Jouvet (directeur de la Comédie des Champs-Élysées ) ce qui lui permit d'intégrer progressivement l'univers du théâtre. Mais la relation entre les deux artistes n'était pas de tout repos.
Les débuts de Jean Anouilh furent difficiles mais en 1932 Jean Anouilh sort sa première véritable pièce L'Hermine. Mais son premier grand succès eut lieu en 1937 avec Le Voyageur sans bagage au Théâtre des Mathurins.
Son œuvre théâtrale est très large, l'auteur y aborde plusieurs thèmes, que ce soit des thèmes difficiles ou au contraire plus légers et comiques.
"Il traite des thèmes récurrents : l’innocence et la pureté profanée, les mensonges sociaux, les brouilles familiales, la révolte contre la richesse, le refus de l'hypocrisie et du mensonge, le désir d'absolu, la nostalgie du paradis perdu de l'enfance, l'impossibilité de l'amour, l'aboutissement dans la mort."(1)
Anouilh classifia d'ailleurs ses pièces en diverses catégories :
pièces noires et pièces roses d'abord, puis pièces brillantes , pièces grinçantes, pièces baroques, pièces costumées, pièces secrètes, pièces farceuses...
Dans la décennie de 1940 il offrit plusieurs relectures des mythes grecs comme Eurydice (en 1941), Antigone (en 1944), Médée (en 1946).
Antigone appartient aux pièces noires. En voici un extrait de mise en scène datant de 1987, année de la mort de l'artiste.
(1) Source Web [consultée le 20/02/2018] : http://www.ina.fr/contenus-editoriaux/articles-editoriaux/jean-anouilh-une-vie-de-theatre/
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